Un ménage divers d'hivers m'a mené à retrouver ce texte écrit un soir de trop plein, sûrement, ou de pas assez, peut-être. Pseudo-philosophiques pensées, à deux centimes six sous vendus, et encore ce serait cher.
Mais j'ai souri.
Un peu.
'The role of the artist is to deepen the mystery', Bacon said.
And the politician, on his own struggle, to increase the misery,
From obscurity to broken secrecy,
Everyone gets his fight and some got far much stronger...
... for nothing, but our death.
... for nothing, but their rests.
Perpetuity and sadness,
Welcome to the World of Conceit.
And the sun went black, the sky bled
Mum, we died yesterday,
Brawling the Love, recovering the slaver…
... for nothing, but their rests.
'The role of the artist is to deepen the mystery', Bacon said.
And the politician, on his own struggle, to increase our misery…
... for nothing, but our death.
... for nothing, but their rests.
... Should we add.
Again.
Dernière modification par Ced (20.01.2009 02:24:58)
'Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.' (Etienne de La Boétie)
'Soyez réaliste, demandez l'impossible' (Ernesto Guevara)
'Bien heureux les langues de p****.'(Jésus - Le Troisième Evangile selon St Emilion, verseZ 8.6)
Smile, you're on CCTV!
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Nouveau texte! j'me languis des textes de Deathounipounichet. (Vadente Ashanb)
Ô muse qui m'inspire pour ces quelques mots,
Ô femme qui vit si fortement dans mon coeur,
Ô dame qui par l'esprit guérit tous mes maux,
Ô reine qui emplit mon âme d'espoir et la vide de toute peur,
Veuillez par ce modeste poème irrégulier et faible,
Vous rendre compte des sentiments qui sont miens,
À moi ils me paraissent débiles, imparfaits et risibles,
Et tout mon corps souhaite que vous n'en pensiez que du bien.
Déesse de corps et d'esprit, magnifique, fine et habile,
Tout ce que je pourrais énoncer ne serait qu'imparfaits fils,
Lorsque tout votre être n'est qu'un gracieux habit de soie,
Et chacun de vos gestes un présent digne d'un roi.
En tant qu'amie de coeur vous m'êtes si précieuse,
Et chacune de nos discussions rend mon âme heureuse.
Le silence peut bien être d'or, votre parole m'est de diamants,
Et vos mots me sont rafraîchissants comme un divin vent.
Vivre avec vous quelques rires et quelques pleurs,
Tout ça a pour moi bien plus de valeur,
Que la moindre fortune, puisse-t-elle acheter la mort.
Rien ne saurait jamais me tenter de séparer nos sorts
Immense est ma chance de vous avoir à mes côtés
Amitié, rires, sourires, embrassades et baisers,
Tant de choses que jamais je n'échangerais,
Même contre une vie entière de fortune et d'été.
Votre pensée m'est si précieuse, que jamais je ne la troquerais.
Même contre la possibilité de vous posséder, serait-ce éternellement.
Mieux vaut quelques secondes de votre entière et adorable amitié
Qu'un infini d'un amour non partagé complètement.
Mer houleuse et magnifique, vos yeux pénètrent mon âme,
Ranimant et réparant mon coeur brisé, rallumant une flamme,
Qu'à la fin des temps je ne pensais jamais recouvrer.
Mais vos envoûtants et enivrants yeux me l'ont restitué.
L'Automne de votre chevelure est mon Eté personnel,
La Lune de votre coeur et les Etoiles de votre esprit sont exceptionnelles,
Et éclairent et enchantent la pauvre et faible nuit de mon coeur.
Faibles, malingres et pauvres, ces vers me sont réparateurs.
Un coeur si pur et si beau ne m'est qu'inaccessible,
Par la faute d'un amour non réciproque et impossible.
Il me restera à jamais verrouillé et je ne pourras le posséder.
Et à chaque instant où j'y penserais, j'errerais dans mes funestes pensées.
Chaque moment où nous discutons m'est précieux, et je les chéris.
Chaque pensée que je vous accorde est une pensée de douceur infinie.
Chaque parole qui sort de votre bouche est pour moi parole d'Evangile,
Si seulement je croyais en un quelque dieu, ce serait en vous, divine fille.
Mais une épine maléfique me perce l'âme et l'esprit.
Son instoppable poison se déverse telle un torrent furieux.
Son goût torve et sa saveur de bile me sont honnis.
La forme d'un homme se dessine alors sous mes yeux.
C'est lui, qui détient votre coeur et qui vous fait souffrir.
Pour vous épargner cette douleur, je donnerais tout,
Jusqu'à mon âme, si un pacte pouvait l'anéantir.
Aucun funèbre destin ne me serait plus doux.
Que celui de vous libérer de cette dague empoisonnée
Qui m'empêche d'entièrement vous posséder.
Corps et âme je pourrais avoir et aimer,
Mais jamais votre coeur je ne pourrais enlacer.
Et pour cela je pleure en silence et je reste recroquevillé
La douleur est insoutenable, mais pour vous je vais la supporter
Jusqu'à ma mort, sournoise délivrance, fourbe amie, heureuse aide.
Mais devant quiconque je rencontrerais je n'hésiterai à plaider
Que si je suis mort, c'est en pensant à vous et à votre douleur,
Et que j'ai essayé de la détruire jusqu'à ma dernière heure,
Et mes arguments seront si forts qu'on n'aura d'autre choix
Que de me laisser retourner sur Terre vous délivrer de ce poids.
Tels sont les sentiments qui pèsent sur mon âme et mon coeur.
Chère âme soeur, veuillez agréer l'intensité de mon bonheur.
Celui de vous avoir comme amie et soeur de vie.
Pour rien au monde cela je ne changerais, promis.
French Touch Puta Madre <3
Khazad-Dûm Guardians riprisent!
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Je vois que tu n'as pas perdu la "plume" mon Vanalouchou
Personnellement, je supprime quand j'ai fini d'écrire en général, donc je ne pense pas que vous puissiez voir à nouveau ce que j'écris, mais je peux peut-être en garder un, à mettre ici.
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Je suis... awesomisé comme qui dirait ! :O²
Faut le dire à quelqu'une ça... avec la lyre, sous le balcon. Je suis sûr que ça marcherait.
Puis au pire comme lot de consolation, une video génialissime sur le site, en exclu !
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Bon, Vanalouchou, j'ai finalement trouvé et achevé un de mes textes, le titre n'est pas encore ça, mais bon:
Idéale.
Ses cheveux longs et blonds, dansants avec le vent,
Tracent dans l'air autour d'elle, vide et puissant,
L'empreinte de son âme, immortelle et fatale,
Sa victime est faite, ô passage infernal !
Ses yeux intenses et bleus, fixant le futur,
Percent le visible, traduisent la nature,
Regard d'Amazone, cruelle mais si douce,
Elle n'envie personne mais est enviée de tous.
Son corps divin et beau, scintillant de constance,
Découvre à l'humain qualités en abondance,
Sa silhouette est rêve de tout immortel.
Son nom concis et éminent, flottant dans l'air,
Crible nos oreilles d'une frayeur ternaire,
Elle est Aphrodite, déesse du sensuel.
Voilà voilà.
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LeTrouDuc: ouais elle pensait au début que j'allais lui faire une chanson mais j'ai pas l'oreille musicale. Si un lombrik musicien veut bien me la foutre en musique puis l'enregistrer, j'suis preneur XD
Didi, toujours aussi talentueux
French Touch Puta Madre <3
Khazad-Dûm Guardians riprisent!
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Ouah un sonnet ! c'est travaillé ça ! Je suis naze à côté
Bonne nuit !
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Vanaleth: Ah dis donc, ça c'est du vers libre, je dirais même libéré... et qui s'évade au delà de 20 pieds le plus souvent!
Death: Toi aussi, y'en a de 11, 13 voire 14 pieds... Et puis, il faudra que nous explique ce qu'est "...un corps...scintillant de constance" et une "frayeur ternaire".
Mais c'est bien quand même!
Mon top4:1 Maddy Genets 2 Napoléon 3 Frankie 4 Hémogloblak
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Le-long-brick> Ah oui, les pieds.. je devais les remodifier, moarf. Et là, "constance"=force, persévérance, donc .. on lit la persévérance, et frayeur ternaire, j'avoue, je l'ai fait à la va-vite x) Mais cela pourrait donner un côté "musical" ? x)
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[...]frayeur ternaire, j'avoue, je l'ai fait à la va-vite x) Mais cela pourrait donner un côté "musical" ? x)
Comme Tina Ternaire ou plutôt Yvette Hernaire ?
Dernière modification par Mylo (06.03.2009 13:23:01)
Chat badin badingue
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Une frayeur ternaire est une frayeur en 3 dimensions. La peur phobique et innée, la peur dû aux expériences et traumatismes, et la peur de type angoisse face à l'inconnu.
Tout ça à la fois ! T'as dû vraiment flipper
--->[ ]
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On vit tous une époque à la cadence ardente,
Nul ne sait aujourd'hui jusqu'où iront nos pas.
Aller vers le soleil? Tomber dans le caca?
Mais notre guide est là, il a pour nom Vadente!
Il triture à l'envi les mots et la syntaxe.
Vanaleth le seconde, et LeTrouDuc aussi.
Même si leur métrique sent un peu le roussi,
Leurs poèmes font un tout où rien ne se désaxe.
Une peur ancestrale, qui met notre âme à nu,
Stigmatise en nous l'angoisse de l'inconnu,
Et leur fait enrichir notre vocabulaire.
Oh oui, les doux poètes! Rebercez-nous encor
De ces termes qui, sous vos plumes, prennent corps!
Et servez-nous souvent... de la "frayeur ternaire" !
Mon top4:1 Maddy Genets 2 Napoléon 3 Frankie 4 Hémogloblak
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T'en fait pas pour la frayeur ternaire
Sinon bien travaillé ce texte d'humour.
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Je trouve assez dommage que ce topic tombe systématiquement dans les oubliettes Mais bon, tentons tant bien que mal (et probablement en vain) de le réanimer quelque peu.
J'exposerai alors un texte que j'ai écrit hier soir, en peu de temps donc excusez les quelques erreurs présentes (je n'ai pas pour habitude de reprendre mes textes). "Comptine d'un autre été", de Yann Tiersen, a été ce qui m'a poussé à écrire cela. Très belle mélodie. Voici donc:
Exaltation Passionnelle
Les ailes délicates de son cœur ont un jour laissé s'échapper une plume venue se déposer sur mes lèvres. Depuis ce jour, mon âme entière lui appartient. Ses mots étaient assez aiguisés pour pénétrer l'enveloppe charnelle qui était mienne, et assez fins pour arriver à percer la paroi d'acier de mon cœur. Elle savait trouver les mots, les regards qui pouvaient en une seconde faire chavirer mon coeur dans une dépendance telle que le moindre de ses désirs était exaucé par l'écoulement de mon sang s'il le fallait. J'osais me faufiler dans son regard à tenter tant bien que mal de déchiffrer ses infinis secrets. L'inconnu effraie souvent l'Homme, mais elle ne faisait qu'attiser mon intérêt, elle qui décelait tant de mystères, d'énigmes.
Une flamme dans ses yeux m'attirait intensément, je ne désirais rien d'autre que m'en approcher. Quitte à me brûler le corps entier, je voulais être sien, je voulais lui vouer mon âme. Mourir entre ses doigts aurait été le plus beau des cadeaux que l'on puisse me faire, mais il n'en a pas été ainsi. Ce n'est pas la flamme qui brulait dans ses yeux qui m'a consumé, mais la passion qui calcinait l'intérieur de mon cœur. Me voilà à présent mort, et je n'ai jamais su lui dire ce qu'il en était de mes sentiments. Le baiser qu'elle m'avait offert m'a rendu la vie plus belle, mais aussi bien plus malheureuse. Alors que je ne vivais plus que pour elle, mon corps lui-même n'avait plus les mêmes sensations, ni les mêmes besoins.
Le cœur battant ne signifie pas la vie, seul ce qui se passe à l'intérieur de ce dernier peut en être la traduction. Cependant, à l'intérieur de moi, mes organes bougent mais mon âme est inerte. Mon regard est vide, constamment fixé sur quelque infime parcelle de néant qui m'entoure. L'histoire s'est arrêtée, pour moi. Plus rien de ce qui peut arriver ne compte, ni les émotions, ni rien. Je ne suis plus qu'une coquille vide, un corps sans âme, sans intérêt. Je ne suis plus capable de penser, de réfléchir, de ressentir quoique ce soit.
Les sentiments sont ce qui tue l'Homme, mais aussi ce qui le rend plus fort. Mon âme était vouée à servir un ange, mais elle n'est plus. Il en est mieux ainsi.
A vous les claviers
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Elle, Je la voit le jour,
Elle, J'en rêve mes nuits,
Elle hante mon Esprit,
Elle Que j'Aime, Amour !
_________Elle ne vit qu'une Vie,
_________Vivante et Virtuose,
_________N'y'a-t-il que la Rose,
_________Pour dire ses Envies ?
___________________Echec à l'horizon,
___________________Je l'Aime trop pour ça,
___________________Pauvre vide en Amont,
___________________Je voudrai croire en moi...
______________________________Les Roses de la Mort,
______________________________Noires comme Jalousie,
______________________________M'envahissent. CRI .
______________________________Précieuse, Froide, la Mort...
Voila, voila, fais au college pour un controle sur le départ de la fille que j'Aime, avec comme contrainte des vers de meme longueur et en rimes croisées.
Donnez votre avis, une note en classe ne me dis pas comment il a été trouvé.
Merciiii.
PS: exellent post !
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Relu ce matin, pour mon plus grand plaisir.
Méditation grisâtre
Sous le ciel pluvieux noyé de brumes sales,
Devant l'Océan blême, assis sur un îlot,
Seul, loin de tout, je songe, au clapotis des flots,
Dans le concert hurlant des mourantes rafales.
Crinière échevelée, ainsi que des cavales,
Les vagues se tordant arrivent au galop
Et croulent à mes pieds avec de longs sanglots
Qu'emporte la tourmente aux haleines brutales.
Partout le grand ciel gris, le brouillard et la mer;
Rien que l'affolement des vents balayant l'air;
Plus d'heures, plus d'humains, et solitaire, morne,
Je reste là, perdu dans l'horizon lointain
Et songe que l'espace est sans borne, sans borne,
Et que le temps n'aura jamais... jamais de fin.
J. Laforgue ('Autres Complaintes' in Les Complaintes)
(note à moi même, le faire traduire en gaélique pour la thèse)
'Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.' (Etienne de La Boétie)
'Soyez réaliste, demandez l'impossible' (Ernesto Guevara)
'Bien heureux les langues de p****.'(Jésus - Le Troisième Evangile selon St Emilion, verseZ 8.6)
Smile, you're on CCTV!
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Ecrit à l'instant en regardant cette photo
Les herbes virevoltent, les nuages dansent,
Les rochers rabotés toujours s'érodent,
La mer creusée parle et chante,
Septembre, en attendant la suite.
Et dans le froid pleurent quelques embruns,
Le vent éclaircit, l'heure vole,
L'été court, le soir vient.
Septembre, en attendant la fin.
Dernière modification par Ced (20.09.2009 16:31:04)
'Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.' (Etienne de La Boétie)
'Soyez réaliste, demandez l'impossible' (Ernesto Guevara)
'Bien heureux les langues de p****.'(Jésus - Le Troisième Evangile selon St Emilion, verseZ 8.6)
Smile, you're on CCTV!
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Je suis... awesomisé comme qui dirait ! :O²
Faut le dire à quelqu'une ça... avec la lyre, sous le balcon. Je suis sûr que ça marcherait.
Puis au pire comme lot de consolation, une video génialissime sur le site, en exclu !
Et ça a marché mon cher. Cette muse est maintenant mienne, malgré la distance qui nous sépare .
Deuxième poème envoyé à cette chère et tendre:
Bien qu'omniprésente dans mes pensées,
Chaque réminiscence de vous me fait vibrer
Telle la première fois, malgré la distance et le temps
Je vous aime et vous aimerais, cela d'autant
Que votre amour est fort et intense
Et ravive à chaque instant mon âme et mes sens
Tambour qui rythme ma vie, votre cœur m'est tant précieux
Que je ne saurais jamais lui faire le moindre mal
A chacun de nos moments, je me sens toujours mieux
A chacun de vos sourires, j'aimerais n'être qu'un animal
Pour être libéré des chaînes humaines et vous accompagner
Jusqu'au fin fond de l'univers, si vous me le demandiez
Malgré l'espace qui nous sépare, mon amour n'en est que renforcé
Et ne cesse de vous jurer fidélité, pour maintenant et à jamais.
:3
(les 20 pieds suffisent apparemment pour atteindre le septième ciel )
PS: oui j'ai que ça à foutre à 4h du mat'.
Dernière modification par Vanaleth (16.01.2010 02:56:46)
French Touch Puta Madre <3
Khazad-Dûm Guardians riprisent!
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PS: oui j'ai que ça à foutre à 4h du mat'.
Genre il me dit "je vais me coucher"..
Quel fourbe ce Vana.
T'as de la chance qu'il me plait...
Dernière modification par Ella` (16.01.2010 11:19:08)
Trichelieu - Ca..Ca.. Calmez vous ! Je me repends !
Zarakaï - Ca veut dire qu'il s'est déja pendu ?! Mais il est fou, ce con !
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