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Chapitre 2 : la réincarnation de Calcifor, un démon à « européan féerique circus »
Calcifor, démon de grade 0 aux ordres de Bélial, Prince démon du feu, était en train de jouer à son jeu préféré : le pète zombis, qui consiste tout bonnement à faire courir un groupe de zombis dans un champ de mines antipersonnelles. Au troisième feu d’artifice de tripes et boyaux, Calcifor lui aussi se sentit aspiré vers le haut un peu comme un astronaute au décollage de la navette.
Et soudain le noir. Pourtant Calcifor avait bien les yeux ouverts. Aucun bruit mis à part une voix masculine vociférant : « foutu non de dieu, il y a quelque chose qui a merdé » suivit d’un coup de pied dans quelque chose de métallique. Après quelques instants, les yeux de Calcifor s’habituèrent à l’obscurité. Il était vraisemblablement dans un grand tube métallique rempli de fumée. D'ailleurs après réflexion il y avait aussi une forte odeur de cochon grillé. En levant légèrement la tête, il aperçut un cercle de lumière où l’on pouvait distinguer le ciel. La voix reprit « Hey Almeda ça va ? Foutu canon, ça nous apprendra à les acheter d’occasion ! ».
C’est la que Calcifor comprit la situation, il était bien sur terre, ça il s’en doutait déjà un peu, mais son corps d’accueil, la soi-disant Almeda venait de mourir dans un accident de canon, sûrement dans un cirque. Elle se risqua à répondre « oui c’est bon ça va » et se hissa en dehors de la bouche encore fumante du canon. Il faisait nuit. Face au canon, à une vingtaine de mètres se trouvait un filet, sûrement là où Almeda aurait dû atterrir. Aux alentours, un grand chapiteau, un régiment de caravanes toutes plus colorées les unes que les autres, et une grande cage avec des fauves en train de dormir. L’arrière du canon ressemblait à s’y méprendre à un cratère difforme, le choc du tir avait dû être extrêmement violent.
Le canonnier, un grand type brun avec un bandana devint blême à la vue du corps en très mauvais état d’Almeda, « tu es vraiment sûre que ça va ? Tu parais pas en super forme hein… tu veux que j’appelle de l’aide ? » Calcifor réfléchit, et répondit « non c’est bon ça devrait aller j’ai juste besoin d’une bonne douche, je pense que je vais avoir besoin d’aide pour y aller, tu m’accompagnes ? » L’homme accepta sans hésiter encore sous le choc, et l’accompagna donc au travers du dédale de caravanes pour débarquer sur une véritable douche de fortune : un tuyaux branché sur le coté d’une caravane contenant un ballon d’eau, avec un montage système D pour faire tenir un vieux rideau mité, et un petit toit en tôle sûrement vissé à même caravane pour éviter la pluie.
Almeda se vit dans le miroir accroché sous le pommeau : une jeune femme brune, dans un superbe body pailleté jaune avec un grand V en paillette rouge dessus. Elle portait encore le casque prévu pour son envol, la déflagration lui avait brûlé une partie des jambes, et emporté tout le coté droit de sa chevelure. Bon vu son l’état du corps il était impossible aux yeux des gens qu’elle puisse encore marcher et bouger sans faire une syncope, donc le pauvre canonnier était un témoin relativement gênant. Elle attendit que celui-ci se retourne pour lui sauter dessus, dans un mouvement d’une extrême rapidité elle lui brisa la nuque. Le canonnier s’effondra raide mort. Les démons de chez Bélial sont pour la plus part des combattants nés, entraînés à tuer. Mais certains ont quand même tendance à agir avant d’avoir réfléchit. Almeda se passa rapidement sous l’eau pour enlever les taches de suie et paraître plus présentable. Maintenant que faire du corps ? Ce pauvre type aura été embêtant jusqu’au bout.
La meilleure solution était le canon. Elle attrapa le corps et le mit sur son épaule pour l’emmener, jusqu’au lieu du drame. Elle positionna le corps en calculant d’étranges trajectoires, et enfin dévissa les fixations du canon, qui s’abattit sur la nuque du pauvre cadavre. Et voilà, meurtre camouflé !
Maintenant il serait bien de trouver la caravane lui appartenant, elle partit donc au travers du labyrinthe de caravanes. Par chance elles étaient toutes décorées aux couleurs de la personne y habitant. Elle comprit donc que celle avec le gros canon et une femme volante peinte dessus devait lui appartenir. Son nom était écrit à la peinture dorée sur la porte « Almeda Paf ». Elle entra et découvrit son lieu de vie. Un petit lit au fond collé à un placard, des plaques chauffantes, une petite salle d’eau avec toilettes et évier, table à maquillage avec un gigantesque miroir entouré de multiples ampoules. Question déco cela reste assez sobre, un trapèze avec une corde cassée accroché au mur près du lit, quelques affiches stylisées de « Almeda la femme volante », et un agrandissement d’une photo représentant la troupe au complet.
Elle décida donc de chercher les autres. Elle sortit de sa caravane et tendit l’oreille, au loin on pouvait entendre un air de guitare manouche et des rires. Elle se guida au son et arriva devant un feu autour duquel tout le monde était assis, à regarder une jeune femme danser sur le rythme endiablé de l’instrument. Un homme interpella Almeda « alors les essais du nouveau canon avec Arthuro ? » Elle répondit « finalement je les ai pas fait, il y avait des problèmes de réglage, Arthuro est resté la bas pour s’en occuper. ». Elle se rendit compte que dans l’assistance il y avait bien une vingtaine de personnes dont elle ignorait le nom. Il fallait vite retourner à la caravane pour essayer de trouver quelque chose pouvant la renseigner. C’est à ce moment la que choisit le petit singe en costume qu’elle n’avait pas vu, pour lui monter sur l’épaule et lui tirer amicalement l’oreille. « Hey Almeda te voila enfin, tu prendras bien un bol de soupe avec nous. » la voix venait d’un homme tenant l’autre bout de la corde qui partait du collier du singe, il portait une petite boucle à l’oreille droite et était typé Espagnol. C’est là qu’Almeda eut le premier contact avec sa limitation, plutôt qu’une envie de soupe, ce qu’elle désirait manger par-dessus tout était une bonne pièce de viande bien faisandée.
Elle refusa gentiment et repris le chemin de sa caravane pour chercher des infos. Elle fit un détour par la cage des fauves pour leur piquer le reste de repas en train de faisander dans un coin. Elle n’eut pas de mal à trouver un pc portable rangé sous son lit, mais le véritable problème arriva quand son ordinateur lui demanda de rentrer le mot de passe. Après quelques essais non concluants, elle retourna près du feu pour demander de l’aide au dresseur de singe, qui l’envoya vers en dénommé Albert. Ne sachant évidement pas qui était Albert elle se risqua à demander « heu je l’ai pas vu ce soir, tu sais où il est ? », le dresseur pointa vaguement un groupe de personnes en train de discuter. Almeda se rapprocha et appela Albert, elle déduit que celui qui avait répondu oui devait être son lascar, elle lui expliqua vaguement que en tant que bonne idiote qu’elle est elle avait oublié son mot de passe. L’homme lui sourit et l’accompagna à sa caravane. En deux temps trois mouvement il lui avait débloqué son ordinateur et donné le nouveau mot de passe. Elle se mit à farfouiller son ordinateur, pour y trouver diverses feuilles de paye, des articles de presse parlant de la tragique aventure de la famille Paf qui durant un numéro de trapèze sans filet avait eu un accident mortel laissant leur pauvre petite fille seule avec le reste de la troupe. Un grand album photo d’elle grandissant au sein de la troupe, et quelques vidéos. Voila ce qu’elle apprit : Almeda adorait les soirées alcoolisées et finir complètement torchée. Almeda en dehors de jouer la femme volante s’occupait du clapier où étaient les lapins du magicien. La troupe comportait exactement 22 personnes du jongleur, à l’ingénieur lumière en passant par le Mr Loyal. Le dresseur avec le singe s’appelait donc Juan, et Albert était donc l’ingénieur son et lumière du chapiteau.
Pour ne pas paraître louche, elle alla se chercher un de ses lapins à bichonner et retourna avec les autres autour du feu pour picoler comme à l’habitude de son corps d’accueil. Après une bonne soirée bien arrosée elle alla se coucher. Elle fut réveillée au petit matin par un gratouilli à sa porte. Il s’y trouvait un énorme chien avec un bras visiblement humain dans la bouche tenant entre les doigts un message. Elle le déplia et le lu « Bienvenue sur terre, pour votre première mission, rendez-vous au bar de la maison de la magie, vous demanderez Arcanum, c’est un démon de Asmodée Prince du jeu, vous rencontrerez vos compagnons, et il vous donnera votre mission. »
j'ai commencé une campagne du jeu de rôle INS/MV avec quelques joueurs, et pour éviter les oublis j'ai descidé de tout mettre sur 'papier'. et voir ce que les gens en pensent.
Sachant que c'est du jeu de rôle je rappel que le scénario n'est pas de moi, uniquement la trame vient du master, et évolue suivant les actions des joueurs.
INS/MV campagne de routine.
Chapitre 1 : La réincarnation de Gunther l’Agrafeur.
Gunther, démon grade 0 aux ordres du grand Shaytan, Prince de la laideur, était en train de se tourner les pouces dans une des multiples salles de torture de l’enfer, quand soudain une lumière l’aveugla. Il se sentit comme aspiré vers le haut, vous savez un peu comme le pauvre coca qui passe au travers d’une paille. Il fut secoué dans tous les sens, et plus rien, le noir, ce qui était sûrement dû au fait que notre cher Gunther avait les yeux fermés.
Beaucoup de bruit se faisait entendre autour de lui, des cris de femmes, un homme appelant une ambulance, et des bruits de pas se pressant dans tous les sens. Il n’eut pas besoin d’explications pour se rendre compte que son tour était enfin venu, et qu’il venait d’être réincarné sur terre.
Le corps dans lequel il venait d’arriver était donc mort. Il se risqua à ouvrir un œil discrètement, pour apercevoir des chaussures à talon, des bas de pantalons chic et une grande tache de sang qui apparemment devait provenir de sa tête. Impossible de se relever. Les règles sont claires : règle numéro deux : l’action des démons sur terre doit être la plus discrète possible. Il a beau ne pas ressentir la douleur et pouvoir se déplacer avec les tripes qui pendent, un humain lui aurait plus de mal. Et vu la quantité de sang par terre, le pauvre corps d’accueil n'a pas raté son coup en tout cas.
C’est à ce moment là que les ambulanciers décidèrent d’arriver. Ouf, c’est déjà mieux que rien. Gunther n’aura pas à se relever dans la foule. Le brancard se posa à coté du corps, et un ambulancier déclara : « Ne vous inquiétez pas mademoiselle, ça va aller, on va vous sauver ».
Mademoiselle ? Comment ça mademoiselle?? Je suis tombé sur un corps féminin ! Gunther rouvrit un œil et comprit la situation. Il était dans une salle de défilé de mode, la miss dans laquelle il était tombé avait dû trébucher du podium et se casser la nuque en plus de s’ouvrir la tête sur la table toute déformée juste à coté. Il se laissa emporter par les deux ambulanciers pendant qu’un troisième partait chercher les affaires de la « morte » dans les vestiaires.
Il faisait nuit dehors. Les ambulanciers chargèrent le brancard à l’arrière du véhicule et partirent pied au plancher pour l’hôpital. S'il y avait un moment pour s’échapper, c’était maintenant: dans la foule trop de monde, et à l’hosto ce n’est pas mieux. Deux personnes à l’avant, une à l’arrière avec le brancard. Pas de vue entre le cockpit et là où se trouve Gunther. Dommage pour l’ambulancier qui regardait ailleurs, le démon lui balança en pleine tête une bouteille d'oxygène qui devait bien peser 20kg, les capacités du corps d'accueil n'étant pas proportionnelles à celles du démon. Le gêneur maintenant hors course, notre démon récupéra les affaires de son corps, se changea pour éviter que la robe tachée de sang attire l’attention et ouvrit la porte. Une grande surprise l’attendait : Kitt son familier Twingo couleur léopard avait été aussi envoyé par la hiérarchie. Il attendit que l’ambulance ralentisse pour se jeter sur la route et monter dans sa voiture, qui s’empressa de lui dire bonjour.
C’est là qu’arriva le grand moment de stress pour tout démon fraîchement réincarné: qui suis-je, ou est-ce que je vis, j’ai de la famille ? On leur avait appris que la plupart des réponses étaient contenues dans le portefeuille. Il fouilla donc pour enfin tomber sur sa carte d’identité.
Samantha Mariva, 23 ans, habitant Blois 12 rue de la friche. Ces infos en poche il se mit en quête d’un arrêt de bus. C’est bien de savoir qui on est et où on habite mais reste à savoir où cela ce situe dans la ville. Après avoir passé un moment à déchiffrer le plan miniature et un bon quart d’heure à tourner dans les ruelles il finit par trouver où il habitait. Au fait « Il « ? Un corps féminin, « Elle », va falloir s’y habituer.
Le numéro 12, une maison gigantesque, avec une petite haie bien taillée, une porte d’entrée encadrée de plantes montantes, un garage, et vu la configuration du terrain, sûrement un grand jardin. Malheur, de la lumière à l’étage, en même temps une nana de 23 piges ne pouvait pas vivre seule dans une si grande maison. Elle plongea la main dans sa poche pour trouver la clef et rentra discrètement dans le hall. Bon c’est clair, elle vit avec ses parents. Au loin, dans la cuisine, une gamelle gigantesque. A travers la porte qui donne sur le salon, elle aperçut un gigantesque Saint Bernard en train de dormir. Elle repensa au garage et à son familier chéri qui allait passer la nuit dehors. Il n’en était pas question, elle chercha les clefs dans le petit réceptacle prévu à cet effet, soit dit en passant d’un mauvais goût assez prononcé. Les clefs en main elle alla au garage. Malheureusement il s’y trouvait déjà une voiture, une magnifique Lamborghini violette au toit ouvrant. Elle la sortit donc dans la rue en enlevant le frein à main pour éviter de prévenir ses parents, et gara sa Twingo léopard à la place.
Kitt maintenant au chaud, notre démon se faufila à l’étage pour trouver sa chambre et surtout une douche, le sang coagulé dans les cheveux c’est pas super discret. Par miracle elle arriva à esquiver ses parents et à se laver en toute discrétion, pour enfin annoncer son retour. Les deux étaient couchés dans un grand lit au milieu d’une salle verte pistache, une petite croix au dessus du lit. Le démon eut un haut le cœur, voila donc la limitation due à la réincarnation, une peur des croix, et bah ça va être simple contre les emplumés. Et elle rentra dans sa chambre. Le palais du mauvais goût, des murs roses Barbie avec des posters d’elle en train de défiler accrochés sur tous les murs et d’autres affiches représentant des chevaux. Un lit à baldaquin avec un dessus de lit en moumoute rouge, comme le tapis au sol. Un oreiller en forme de fleur, le centre rose avec des pétales bleu ciel, un faux plafond avec des dauphins phosphorescents collés dessus. Le paradis pour un démon de Shaytan prince de la laideur, enfin paradis, façon de parler.
Le faux plafond tombait bien, c’est là que Gunther ou plutôt Samantha décida de cacher la robe ensanglantée, en plus elle découvrit quelque chose de très pratique pour elle, le journal intime de la cruche qui lui sert maintenant de corps. Elle ne mit pas longtemps à trouver la clef qui allait avec, premier essai dans le nounours en peluche, raté il n’y avait qu’un sachet en plastique de poudre blanche, et deuxième essai, une lame de plancher qui bascule, et voila la clef. Ce qu’elle apprit elle aurait pu s’en douter : Samantha était une cruchasse finie qui adorait le shopping, les sorties entre filles dans la Lamborghini de papa, cœur d’artichaut, fan de poneys, apparemment, elle en posséderait un dans le jardin, appelé Calisson, et le gros saint Bernard répond au doux nom de Beethoven, quelle originalité.
Après avoir bouquiné le journal en long, en large, et en travers, elle décida de piquer un petit somme. L’esprit a beau être du démon le corps reste humain et peut ressentir la fatigue, autant l’éviter.
Le lendemain arriva et Samantha fut réveillée par son portable qui jouait un air affreux, un nouveau sms était arrivé : Bienvenue sur terre, pour votre première mission, rendez-vous au bar de la maison de la magie, vous demanderez Arcanum, c’est un démon de Asmodée Prince du jeu, vous rencontrerez vos compagnons, et il vous donnera votre mission.
Un court métrage créé pour les cinémas CGR de Tours pour présenter l'avant première du film Cyprien. Moi j'aime bien et c'est geek.
http://www.dailymotion.com/mychannel/sh … shortfilms
A vous les studios
grace à ce court métrage sur les geek et le thème imposé de la chasse on à put faire prix du jury et donc monter sur scène pour serrer la main a Alexandre Astier (arthurs dans kaaamelott)
http://www.dailymotion.com/mychannel/sh … -again_fun
Prix du jury 2008 du festival Tours-Métrages (3ème édition) catégorie "Marathon"
Règlement du concours:
- 44h maximum pour réaliser le court métrage
- 7 personnes par équipe
- Un plan de la ville de Tours
- Durée court-métrage entre 5 min et 5.30 min
- Pas de marques, musiques libre de droits
- Thème imposé "La Chasse"
Président du jury
Alexandre Astier
Réalisateur, compositeur, acteur (série Kaamelott)
Membres du jury:
Agnès Torrens
directrice de la cinémathèque de Tours
Philippe Lecoq
directeur du cinéma Studio à Tours
Maëlle Ferré
membre de l'équipe des Films Faits à la Maison
Cédric Delelée
journaliste pour Mad Movies
un court métrage fun sur l' histoire d'un pot de yaourt trop collant !
http://www.dailymotion.com/Cenobite_Pro … yaourt_fun
A vous de juger !!
En tournant comme un glandu sur dailymotion je suis tombé la dessus, et j'ai trouvé ça énorme, c'est une bande d'amateur qui se sont mis dans l'idée de tourner un nanar d'une 10zaine de minutes, et bha ca rend trop classe !!
gné ?? alors d'ou viendrait-il ?
Je viens de cliquer, le lien marche tres bien... sous Firefox j'ai pas de problème en tout cas...
http://dagobah.biz/flash/chaotic_dance.swf attention c'est inutile mais ça à ça place ici
32.19924% total geek.... je pensais faire mieu quand meme
une video de chez nous montrant a peut pres tout ce qu'on peut faire avec du feu, evidement il manque quelque truc mais ca viendra peut-etre un jour.
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