Windows 10 : le sous-système Linux pour Windows finalisé

Envoyé par Palanga le 1 août 2017 à 17h46

+ 19 -

munch.imp Vermisseau

"Ça me rappelle la fois où, au service IT de ma fac, j'ai vu un type qui avait un mac tournant sous windows avec un logo ubuntu en fond d'écran"
+ 2 -

_pepe_

Sauf que, hormis l'usage d'un certain nombre de commandes Linux qu'on a d'ailleurs déjà portées depuis longtemps sous Windows, le principal intérêt d'utiliser Linux est de pouvoir se passer de Microsoft et de son OS, à cause du manque de confiance dans le premier et de la lourdeur du second.

Ce n'est pas en mettant une carrosserie de berline sur une charrette de bouse qu'on la rendra plus attractive.
+ 0 -

TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit

Parle pour toi.

Perso, j'utilise des softs qui ne sont dispo que sur Windows, et d'autres qui ne tournent que sous Linux.
Devoir constamment passer d'un OS à l'autre me fait perdre un temps débile (la machine virtuelle ne rend pas de bons résultats, pour une raison qui m'échappe).

Je suis enchanté de voir que Fedora sera disponible sur le Store. Ça va me faire gagner en temps et facilité, je ne devrai plus redémarrer mon ordinateur pour switcher d'OS en permanence, je pourrai virer le dual boot et je pourrai réactiver le démarrage rapide.
+ 1 -

_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime

Si la machine virtuelle ne te donne pas satisfaction actuellement, alors je crains que tu ne déchantes, car la solution proposée par Microsoft est loin de consister en une exécution de Linux seul sur son PC.

En effet, il s'agit seulement d'une émulation de Linux, de sorte que les logiciels prévus pour cet OS tournent en fait sur le noyau Windows NT, avec souvent des différences significatives par rapport au fonctionnement natif.

Utiliser une machine en dual boot pour faire tourner consécutivement Windows et Linux n'est pas une solution viable si tu dois passer sans cesse de l'un à l'autre. Une configuration avec deux machines permettant de faire tourner simultanément les deux OS, avec des passerelles entre les deux et un partage de certaines ressources, représenterait une solution certainement plus efficace... et aussi plus sûre que ce sous-système WSL.

Ce dernier risque fort, comme à l'accoutumée, de faire perdre beaucoup de temps et d'argent aux utilisateurs et aux développeurs, à cause des inévitables lourdeurs, erreurs de conception et bugs auxquels Microsoft nous a habitués de façon chronique. De plus, pour avoir utilisé des solutions intégrées professionnelles équivalentes depuis une vingtaine d'années, je sais que les compromis techniques qui rendent possible le rapprochement de ces deux systèmes réclament une certaine dose de vigilance, de maîtrise et de réactivité pour ne pas voir perdre le fruit de son travail en certaines occasions.

D'anciens collègues ont encore récemment mené, sur des logiciels Linux de bas niveau dont le portage n'était pas envisageable, des tests avec WSL (en bêta) qui se sont soldés par des dysfonctionnements. Il y a peu de chance que les choses se soient arrangées depuis lors.

Par conséquent, je doute fort que WSL apporte effectivement le gain de temps espéré. Par contre, il ne fait aucun doute qu'avec ce sous-système, Microsoft tente de récupérer une partie de la clientèle qui lui échappe. Il y a donc fort à parier que, comme à son habitude, la firme y rajoutera des particularités qui rendront cette solution spécifique, ses clients captifs et sa situation de nouveau quasi-monopolistique.
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer un commentaire
53