Premier test de l'Hyperloop One

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Réalisé à Las Vegas.

Envoyé par Tachikomas le 13 mai 2016 à 11h43

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Spardhas Asticot

Ce que je comprend pas, c'est que leur sorte de train est censé avancé dans un tunnel sous vide afin d'avancé plus vite car aucun frottement d'air. La sur la vidéo ont voit bien ceux-ci arriver en camion, mais pas du tout utiliser lors du test
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gobes En réponse à Spardhas Jeune asticot

Propulsion Open Air Test (POAT) -> Test de Propulsion a l'Air Libre (TPAL); donc pas de tunnel.
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gobes Jeune asticot

Je comprend pas le but de leur test: prouver que la propulsion par champ électromagnétique fonctionne ? ça, on le sais depuis 20 ans et l'armée US s'en sert sur des prototypes de lance-missile...
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TimmyNeutron Vermisseau

Lien cassé: ce n'est pas un loop ! Encore moins hyper, super, et tout et tout. ^^
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_pepe_

La SNCF s'intéresse à ce projet, alors que c'est un non-sens.

La règle dans les transports, c'est que sur une voie donnée, plus on va vite, moins on peut transporter de monde dans un temps donné. Et compenser cet état de fait par la longueur des trains ou le nombre d'étages des voitures a forcément des limites.

Au bout du compte, ce mode de transport ultra-rapide ne peut être réservé qu'à une petite minorité de privilégiés... et payé par une majorité de pigeons, à n'en pas douter.
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Tuveuxvoirmabique En réponse à _pepe_ Vermisseau

Un peu comme le concorde ?
Mais l'histoire nous à souvent montrer que les avancées technologiques sont souvent (tout le temps ?) adoptées d'abord par les plus riches le temps de rembourser le coût de la création, et de générer la trésorerie nécessaire pour la démocratisation de sa fabrication, ouvrant dés lors les vannes pour le marché de la ménagère de moins de 50 ans.

En d'autre termes, c'est grâce aux riches que les salops de pauvres peuvent se payer tout ce que les riches ne veulent plus.
Oserais-je même un : C'est grâce aux riches que les pauvres existent...
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_pepe_ En réponse à Tuveuxvoirmabique

Tout d'abord, c'est le principe même du procédé qui empêche qu'il puisse être un jour mis à la portée du plus grand nombre (dans le cas contraire, il faudrait construire des dizaines de fois plus de tubes qu'il n'existe de voies ferrées ou de routes, selon le mode de transport concurrent considéré). Et c'est cette restriction qui implique que c'est la masse des non-utilisateurs qui paiera l'essentiel des frais, indirectement.


Ensuite, je n'ai pas l'impression que le commun des mortels se déplace aujourd'hui à des vitesses supersoniques. Pourtant, Concorde date des années 1970.

L'histoire montre tout au contraire que les "salauds" de pauvres ne parviennent jamais à s'offrir ce que les riches leur font payer. Ils n'accèdent dans le meilleurs des cas qu'à un ersatz avec des performances et une qualité très inférieures, dont les coûts de R&D, de production et d'exploitation n'auraient représenté qu'une partie de ceux de la version haut de gamme.


Par ailleurs, si l'argent est nécessaire en tant que média économique, rien n'impose en revanche qu'il soit accumulé par une minorité d'individus pour être utilisé. Il est même prouvé que l'enrichissement personnel ne favorise pas le financement des projets, mais la spéculation. Et cette spéculation tend plutôt à tuer les projets utiles et pérennes, et à ne promouvoir que ceux qui rapportent, vite et beaucoup (et sur ce point, l'Hyperloop One promet d'être particulièrement peu utile mais de bien remplir les poches de ses investisseurs, s'il aboutit).

Les modes de financement où les riches ne prennent pas systématiquement la plus grosse part du gâteaux sont beaucoup plus efficaces et profitables pour un plus grand nombre.


En fait, ce ne sont pas les riches qui permettent au pauvres de vivre, comme ils le leur font croire, mais l'inverse. Les riches vivent de prédation, et œuvrent pour se rester artificiellement indispensables en confisquant à ceux qui les font vivre les moyens de leur autonomie.
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TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit

Non. On peut effectivement transporter plus de monde et plus vite à condition que tous les transports de la voie aillent vite et que le tout soit réglé comme une horloge, un peu comme les trains à suspension magnétique au Japon.

Et comme tous les moyens de propulsion innovants, ce sera effectivement, au début, l’apanage des aisés. Mais dès lors que la technologie est maitrisée et la production de masse lancée, les prix s'effondrent et cela devient accessible à tous.
Le Concorde n'a été abandonné avant cette dernière étape.
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_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime

Non ! On ne peut pas aller plus vite, sauf si l'on circule dans une boucle et si l'on fait monter et descendre les passagers en marche... ou encore si l'on s'autorise à écrabouiller ces derniers au départ, à l'arrivée, et lors de tous les changements de vitesse pour des raisons d'exploitation.

Ce qui limite le débit de la ligne, c'est la distance et le temps minimums des phases d'accélération et de ralentissement, qui croissent plus vite que l'espacement nécessaire entre les trains quand la vitesse augmente.

Plus on va vite, moins on peut faire passer de trains dans l'heure. Et ce n'est ni un problème d'argent ni un problème de moyens techniques, mais juste une question de physique.
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TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit

Bien évidemment, mais on parle ici d'un réseau de dimension internationale ou continentale.
Parce que oui, c'est pas ça qui remplacer les métros ou les trains provinciaux/régionaux.

En attendant, ce n'est pas nous qui payons le projet donc autant laisser le prototype faire ses preuves.
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_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime

Dans les faits, on n'a évoqué pour l'instant qu'un projet réel de 551 km entre Los Angeles et San Francisco, soit beaucoup moins qu'un Paris-Marseille par exemple. Mais on parlerait donc ici, éventuellement, d'un réseau à terme comparable au réseau ferré à très grande vitesse qui, pour info, traverse déjà une bonne partie de l'Europe.

En attendant, quand notre SNCF nationale investit de l'argent dans ce projet américain, il faut bien qu'elle trouve de l'argent quelque part. Ce sont donc bien les usagers français de la société, et plus indirectement les contribuables (l'État étant l'actionnaire unique), qui en sont de leur poche. Et dire qu'on se plaignait déjà du coût relatif du TGV quand il s'agissait seulement des lignes traversant notre territoire !
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