Approfondir ses connaissances

C'est faire preuve de doigté, au risque d'en manquer.

Envoyé par Landru le 28 octobre 2015 à 07h45

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emerson Archi-ver

Si Orme se retrouve dans un bloc, faut rien lui mettre nul-part, un poing c'est tout.
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Orme En réponse à emerson Dresseuse de lombriks

Il ne faut pas confondre quantité et qualité ; je ne touche pas aux monster sizes.
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john5

J'avais déjà lu l'article de Slate et je suis partagé sur ce sujet. D'un côté, faire signer un papier me semblerait effectivement excessif et serait sans doute alarmiste pour le patient, surtout si bien sûr les attouchements en questions sont nécessaires et directement liés au motif pour lequel le patient est traité. D'un autre côté, il me semble que le corps médical, notamment dans le cadre hospitalier, a des lacunes récurrentes dans le domaine de l'information, du consentement et plus généralement en matière de relation humaine et qu'une piqure de rappel ne serait pas forcément inutile, que ce soit pour les étudiants ou les praticiens médicaux chevronnés. Le blog "je n'ai pas consenti" relatant des cas d'abus est parfois choquant et ahurissant ; et même si ce ne sont que des témoignages subjectifs commentant des actes souvent marginaux, ils mentionnent tout de même des abus inacceptables qui devraient aux mieux être réprimandés, dans les pires cas punis pénalement et montrent que l'éthique est loin d'une chose établie et évidente pour tous.
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Bob_Bob En réponse à john5 Vermisseau

Parfaitement d'accord. La signature d'un papier est sans doute inutile, mais prévenir le patient de ce qu'on va lui faire et avoir son accord oral sont un minimum.
Au delà de ces pratiques douteuses, je suis aussi choqué par l'argument de la formation des étudiants. En leur faisant faire ces touchers sur des patients endormis non prévenus, on leur enseigne justement le fait que cela est tout à fait normal et le problème risque de perdurer...
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Procrastinateur En réponse à Bob_Bob Vermisseau

Accord oral, anal, vaginal... La totale quoi.
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tametame En réponse à Bob_Bob Jeune lombric

Le problème de l'accord oral c'est que rien n'est écrit, est dans ce cas là seul l'écriture fais loi.
Un exemple : Un médecin veut réaliser un scanner sur une patiente, il est dans l'obligation de lui demander si elle est enceinte, si elle à eu un comportement a risque dernièrement et noter tout ceci car les ondes ont des effets teratogène (tuent le foetus quoi) qui diffèrent selon l'âge du foetus.
Si la patiente a grossesse ou une suspicion de grossesse réaliser de tels test peut être très dangereux pour le foetus.
Et si il est avéré que la patiente fais une fausse couche suite à ceci et que le medecin n'avait noté nulle pars qu'il y avait grossesse/suspicion de grossesse alors il est en tord et peu prendre cher.
ça peut arriver qu'une femme mente sur ce genre de chose (peur de se faire engueuler etc....).
D'ou l'importance des écrits.
D'ou le fait que le gars qui va donner le consentement oral peut dire ensuite que non il n'était pas d'accord et causer pas mal de problème
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pclt En réponse à john5 Lombric Shaolin

Le problème de la pratique ne se situe pas sur la morale, ni la relation du patient au corps médical, ou le droit à l'information, mais tout simplement que tout comportement est soumis au Droit, du quidam au médecin.
L'acte en question réalise les éléments constitutifs de l'infraction qu'est le viol. Une pénétration digitale, volontairement commise, à l'insu de la personne (surprise).
Art 222-23 du code pénal: "TOUT acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou SURPRISE est un viol."
Je trouve l'article prudent à l'égard du corps médical et la ministre assez mesurée quand on évoque des pratiques inacceptables, des droits fondamentaux etc.... cela semblerait confronter la pratique à la morale, sans jamais prononcer le mot viol. Bcp de circonvolutions alors qu'il aurait été simple de dire: c'est un viol. Evidemment cela expose les toucheurs actuels et les toucheurs passés au regard du délai de prescription des crimes (10 ans)
Toujours en Droit, les texte pénaux sont d'interprétation stricte, et donc l'objectif de formation ne peut être une exception. Le mobile d'un crime (ici la formation) n'a pas de rôle dans la qualification juridique d'un comportement. Il peut en avoir un sur le quantum de la peine.
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john5 En réponse à pclt

« Les textes pénaux sont d'interprétation stricte » Le juge les interprète "strictement" (encore que ça ne veuille pas dire grand chose) si ils sont suffisamment clairs, sinon il doit forcément interpréter. En l'occurrence, « par surprise » ne me semble pas qualifier particulièrement bien le cas d'une patiente inconsciente. Et si on parle de "pénétration sexuelle", ça ne me semble pas particulièrement bien formulé non plus pour désigner un toucher rectal par exemple, puisque c'est un acte médical et non sexuel et que le rectum n'est pas une partie sexuel. Bref, heureusement qu'on ne court pas à la conclusion du viol, ça semble complètement absurde pour qualifier des examens médicaux non consentis. Si il y avait une loi à évoquer, c'est plutôt celle qui dispose que tout patient à le droit à l'information et doit donner son consentement pour tout acte médical. (dont j'ai la flemme de chercher l'article)
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le-long-brick Longbric

Tous les p'tits lombriks vont être mis à l'index!
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